Les archives de Paris librement consultables sur Internet

Publié le par doctorants CHCSC

Les archives de Paris librement consultables sur Internet
On n'y aurait pas cru il y a seulement quatre ou cinq ans mais c'est désormais chose faite : la ville de Paris publie ses archives en ligne. Une réjouissance pour tous ceux qui ont déjà goûté aux difficultés d'accès, à la lenteur de la communication des documents, à la foule aux heures de pointe....

Signalons tout d'abord que les archives de l'ancienne Seine ont une particularité : les registres paroissiaux et d'état-civil, les originaux comme les doubles, ont quasiment toutes brûlé lors de la commune de Paris pour la période antérieure à 1860. Autant dire que c'était hier, et que si vous avez des ancêtres parisiens au XVIIIème
siècle ou avant, cette mise en ligne ne vous donnera qu'un avant-goût de vos futures recherches qui devront s'effectuer via les archives notariales, judiciaires ou autres.

Rendons-nous sur la page d'accueil : http://archives.paris.fr
Il suffit de cliquer sur le lien fourni sous le texte de présentation, "Consulter les archives numérisées".

Les archives disponibles sont (pour le moment, car d'autres viendront progressivement) l'état-civil et les plans parcellaires, équivalent du cadastre (notez que sur celui-ci, les plans des maisons sont détaillés au point que l'on y voit les escaliers, les portes et fenêtres, cours, etc... émotion garantie si vous possédez l'adresse de vos ancêtres au début du XIXème siècle).

Nous nous intéresserons au seul état-civil... qui est en fait double. D'une part, l'état-civil "normal" de 1860 à 1902,, avec les tables décennales, et d'autre part l'état-civil reconstitué suite aux incendies, qui s'étale du XVIème siècle à 1859. Pour ce dernier, les documents en ligne seront pour le moment de peu d'utilité : il s'agit
de fiches dressées dans les années suivant la commune de Paris (vers 1875), après appel aux familles. Comme cela est indiqué "sur les 8 millions d'actes perdus, seul un tiers a en effet été rétabli. Ces actes concernent pour l'essentiel le XIXe siècle."

Ces fiches ne sont, sauf exception, pas filiatives, et hormis un nom très rare ne vous serviront pas à grand chose. Néanmoins ne désespérez pas, car celles-ciu renvoient à des dossiers de reconstitution... qui
seront numérisés eux aussi !

Selon votre choix, les menus diffèrent un peu :
- cas des tables décennales : l'arrondissement reste facultatif pour votre saisie (tous seront affichés le cas dans ce cas), mais il vous faut au moins connaître la tranche de dates de l'événement que vous recherchez. Dans le cas contraire, il faudra refaire votre recherche décennie par décennie. Cela reste néanmoins rapidement faisable.
- cas de l'état-civil de 1860 à 1902 : le type d'acte, l'arrondissement et la date sont obligatoires, il est donc quasiment indispensable de passer par les tables décennales avant d'obtenir un acte, sauf si bien sûr on en connaît toutes les références.
- cas de l'état-civil reconstitué : les fiches étant nominatives, hormis le type d'acte, il faut saisir le nom de la personne... mais pas son prénom !

Notez la barre d'avancement de couleur bleue au dessus de votre saisie : elle comporte trois étapes, et vous savez toujours dans quelle étape vous vous trouvez. Vous pouvez bien entendu cliquer dans cette barre
pour revenir à une étape précédente si vous le désirez.

Après validation, vous obtenez un tableau, avec une ou plusieurs lignes. Dessus sont indiqués la date (ou le nom) de début du registre, la date (ou le nom) de fin du registre, sa cote, et un bouton "visualiser" pour consulter les images.

Lorsqu'il y a plusieurs arrondissements, dans le cas des tables décennales, le picto représentant un ?il se ferme après consultation : très pratique lorsqu'on doit consulter les 20 arrondissement les uns après les autres, on ne risque pas d'en oublier un ou de cliquer deux fois sur le même !

On accède enfin à l'image numérisée. Ici, la bonne surprise c'est que les archives ont opté pour un nombre d'images minimal. On obtient ainsi entre 20 et 50 images, pas plus, ce qui permet une consultation très rapide, et évite une surcharge des consultations simultanées qui entraîneraient un ralentissement du surf. Une excellente idée !

Sur la page qui s'ouvre, nous retrouvons un outil de visualisation déjà rencontré par exemple sur les archives du Var : fluide, rapide, facile à utiliser et intuitif. On y trouve toutes les fonctionnalités de base, résumées par l'aide fournie sur le site et consultables à cette adresse, nous ne nous attarderons donc pas sur ces fonctionnalités. Disons simplement que la fonction "Voir tout le ficher" est très utile si vous désirez étendre votre recherche. Le cas peut se produire notamment lors des naissances, si celle-ci a été déclarée plusieurs jours après : 3 jours d'écart peuvent signifier dix pages de registres à consulter, et donc changer la période sélectionnée auparavant.

Enfin, signalons, depuis la page d'accueil, le bouton "Historique", qui vous permet d'accéder à nouveau à tous les registres consultés... depuis que vous vous êtes connecté, il ne s'agit pas là d'un panier consultable plusieurs jours après.

Un simple clic sur le bouton et un tableau récapitulatif apparaît, avec les pictos de visualisation adéquats.

Si ce tutoriel ne vous suffit pas, n'hésitez pas à consulter la présentation en images que fait du site le responsable de la salle de lecture, Vincent Tuchais.

[ Les archives de Paris ]

Nous tenons à remercier les Archives de Paris pour avoir repris vos
commentaires lors de notre annonce de la prochaine ouverture de leur
site.

SOURCE : GENEANET
http://blog.geneanet.org/index.php/post/2009/12/Les-archives-de-Paris-librement-consultables-sur-Internet.html

Publié dans Outils de travail

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